Durabilité

Chez Victoria Valette, nous nous engageons à vous proposer une approche plus responsable et durable de la mode. Pour la création de nos pièces, nous utilisons exclusivement des matières issues de stocks invendus et les imprimés sont réalisés avec des encres écologiques. Mais quel est l'impact environnemental réel de nos créations ?

Dans un esprit de transparence et d'amélioration continue de notre marque, nous nous sommes associés à Lucioles Conseil pour calculer l'impact environnemental de nos créations.
Nous avons retracé le cycle de vie de nos produits, des matières premières à la fin de vie, en passant par le tricotage, la fabrication, l'utilisation et le transport. Cette vue d'ensemble complète nous a permis de mieux comprendre la contribution de chaque étape à l'impact environnemental de nos pièces, selon plusieurs critères.
Concernant le changement climatique (critère d'impact le plus connu), les résultats sont là : les éléments mesurés émettent entre 0,56 kg et 1,45 kg d'équivalent CO2.
En moyenne, nos articles mesurés ont un impact 70 % inférieur à celui de leurs homologues du luxe accessible.
Cette différence s'explique en partie par nos méthodes d'approvisionnement et de production : nos tissus sont tissés au Portugal, tandis que les finitions et la fabrication sont réalisées en France. Les pays européens dépendent principalement de l'énergie nucléaire, bien moins émettrice de carbone que les sources d'énergie utilisées en Chine ou au Bangladesh.
Cet écart s'explique également par la méthode de calcul des pièces upcyclées. Comme nous utilisons des matières invendues, nous considérons que les quatre premières étapes du cycle de vie d'un vêtement (matière, filage, tissage et finition) ont un impact nul. Or, ces quatre étapes sont souvent les principales responsables de l'impact environnemental d'un produit en raison des processus gourmands en ressources nécessaires à la culture et à la fabrication des matières. En utilisant l'upcycling pour notre robe Fleur Bleue, par exemple, nous réduisons son impact environnemental de 91 % par rapport à la même robe confectionnée avec des matières neuves.
Cette étude nous a permis de mieux mettre en évidence l'impact des étapes de fabrication et de la consommation d'énergie dans différents pays. Elle a également montré que l'impact du transport est souvent négligeable dans l'empreinte globale d'un produit.
Dans notre volonté constante d'améliorer notre marque et de réduire notre impact, nous explorons de nouvelles pistes d'éco-conception. Forts des excellents résultats de l'upcycling, nous nous concentrons désormais sur la mise en œuvre de cette approche dans toutes nos créations.

( Etude financée par l'ADEME et calculs réalisés selon la méthode des stocks morts, qui ne prend pas en compte les impacts des étapes Matière, Filature, Tissage et Ennoblissement. )